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Afrique : pression de l'Union africaine pour la libre circulation des biens et des personnes

Afrique : pression de l'Union africaine pour la libre circulation des biens et des personnes

Liberté de circulation

Les députés du Parlement panafricain envoyés en mission auprès de leurs pays respectifs sur la libre circulation des biens et des personnes sur le continent africain.

En réunion à Midrand, en Afrique du Sud, le 9 mars 2017, les membres de cet organe de l’Union africaine ont été enjoints de convaincre leurs pays d’appliquer le protocole pour la libre circulation des citoyens africains. Ce document qui prévoit également le droit de résidence et l‘établissement, devrait être présenté lors du sommet de l’Union africaine en 2018 pour adoption. Il ne nécessite que quinze signatures au moins des États membres pour être adopté.

Si la libre circulation des personnes semble être l’un des défis majeurs de l’Union africaine, certains législateurs dont le député ougandais Felix Okot Ogong ont toutefois émis quelques réserves, notamment en ce qui concerne la sécurité du fait des criminels qui pourraient s’infiltrer, mais également sur les emplois que pourraient occuper les étrangers.

“Si je ne vais pas faire des affaires et que je ne suis pas un touriste, pourquoi devrais-je voyager ? Nous devons favoriser les affaires pour promouvoir le développement de l’Afrique”, a déclaré Felix Okot Ogong.

Quant aux partisans du protocole, ils promeuvent une intégration continentale, l’amélioration des droits des peuples et une Afrique sans visa.

De plus en plus, l’Union africaine milite pour une Afrique sans frontière. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’un passeport africain a été lancé. Pour l’heure, il n’a été délivré qu‘à Idriss Deby, président du Tchad, et à Paul Kagamé du Rwanda en marge du sommet de l’Union africaine de juillet 2016 à Kigali.

Certains pays africains ont d’ores et déjà commencé à ouvrir leurs frontières aux autres pays africains. C’est du reste le cas du Rwanda, précurseur en la matière, du Bénin, du Ghana, de Maurice et des Seychelles. L’idéal pour l’Union africaine serait que la tendance se généralise en vue d’intégrer l’agenda 2063 de l’organisation pour une Afrique unie et intégrée.