Nigéria
De passage au Nigeria, le secrétaire général de l’Organisation des exportateurs de pétrole (OPEP) a rencontré le ministre nigérian des Ressources pétrolières. Occasion pour le chef du cartel de témoigner toute son admiration au Nigeria pour sa gestion efficiente de la crise du brut.
Pour Mohammed Barkindo, élu en juin 2016 à la tête de l’OPEP, c’est un “miracle” que le Nigeria ait “survécu” à la crise des cours du brut dont le pays est largement tributaire. Et à l’en croire, si le pays a résisté à la tempête, c’est bien grâce à Ibe Kachikwu, ministre des Ressources pétrolières du Nigeria qui a pesé de son poids pour la signature de l’accord d’Alger de septembre 2016.
“Comment vous avez survécu en tant que gouvernement et institution à cette grande crise reste un miracle. J’ai visité tous les autres pays (de l’OPEP, Ndlr) et j’ai vu comment ils luttent”, a-t-il ajouté.
I’m honoured to receive the Secretary General of the Organization of the Petroleum Exporting Countries #OPEC, H. E. Mohammad Barkindo. #OOTT pic.twitter.com/Rmqqd4WEdE
— EIK (@IbeKachikwu) February 27, 2017
L’accord d’Alger dont l’entrée en vigueur est prévue pour novembre 2017 prévoit une réduction de la production pétrolière des pays membres de l’Opep, afin de faire remonter la demande.
Grand producteur de l’or noir en Afrique, le Nigeria souffre des effets combinés de la chute des cours mondiaux du pétrole et de la destruction de ses infrastructures pétrolières par des groupes rebelles qui handicapent sérieusement sa production.
Conséquence, le Nigeria a perdu son titre de premier producteur africain de pétrole au profit de l’Angola. L’Angola regagne ainsi la tête du classement après l’avoir cédée en décembre au Nigeria justement.
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