Egypte
Les enquêteurs égyptiens ont révélé ce jeudi la découverte de traces d’explosifs sur des victimes du crash de l’appareil d’Egypt’Air, renforçant les soupçons d’un acte terroriste.
Après plusieurs mois d’enquête, la thèse de l’attentat se confirme peu à peu. Les enquêteurs égyptiens ont révélé ce jeudi avoir découvert des traces d’explosifs sur des victimes de l’accident de l’appareil d’Egypt’Air, en mai dernier…
Le ministère égyptien de l’aviation, qui a donné l’information, annonce la transmission par la commission d’enquête égyptienne des éléments au parquet qui devrait ouvrir une enquête criminelle, « s’il devient clair aux yeux de la commission d’enquête (sur le crash) qu’il existe des soupçons sur l’origine criminelle de l’accident ».
Le vol MS804 s’est abîmé en Méditerranée le 19 mai alors qu’il reliait le Caire en provenance de Paris. L’airbus A 320 avait à son bord 66 personnes, dont 40 Égyptiens et 15 Français, toutes tuées dans le crash.
Au moment de sa disparition, l’appareil n’a émis aucun message de détresse, nourrissant les soupçons d’une explosion soudaine dont l’origine reste encore inconnue. Une thèse renforcée par les enregistrements d’une des boîtes noires, qui ont révélé des alertes signalant de la fumée à bord avant l’accident.
Mais, alors que les enquêteurs français privilégiaient l’hypothèse d’un incident technique, les autorités égyptiennes, elles, ont penché davantage pour l’hypothèse terroriste, une position que devrait sans doute confirmer la découverte des traces d’explosifs.
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