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L'Éthiopie adoucit son état d'urgence

L'Éthiopie adoucit son état d'urgence

Ethiopie

Les directives qui restreignaient les diplomates en service dans le pays à voyager au-delà de la capitale Addis-Abeba ont été levées.

Le gouvernement éthiopien revoit les conditions de l‘état d’urgence décrété le 9 octobre pour une durée de six mois.

Addis-Abeba a ainsi décidé de “lever complètement” l’interdiction faite aux diplomates de se déplacer “au-delà d’un périmètre de 40 kilomètres autour d’Addis-Abeba sans notification préalable”, a rapporté Fana, la radio gouvernementale.

Une décision qui se justifie par l’amélioration du climat social dans le pays selon les autorités. Le ministre de la Défense Siraj Fegessa parle ainsi d’un retour à une situation “relativement calme et sûre” en Éthiopie qui a été soumis, les semaines précédentes à des tensions sans précédent depuis 25 ans.

Les régions Oromo et Amhara qui constituent 60 % de la population, ont initié des manifestations, très souvent réprimées dans le sang, pour exhorter les autorités – à majorité issues de la région minoritaire Tigré – à une meilleure répartition du pouvoir et à plus de liberté dans le pays.

Ces manifestations ont déjà fait des centaines de morts selon les organisations de défense des droits de l’homme.

C’est quelques jours après des violentes qui ont entre autres visé des entreprises étrangères, début octobre, que le gouvernement a décidé d’instaurer un état d’urgence. La mesure prend notamment en compte des couvre-feux entre 18H00 et 06H00 autour d’“intérêts économiques” stratégiques tels que les usines, fermes agricoles et institutions gouvernementales, ainsi que des restrictions dans l’accès aux médias.

Quant à l’internet mobile, seul accès en ligne d’une grande majorité d‘Éthiopiens, il est coupé depuis plus d’un mois à Addis-Abeba et dans les régions Oromo et Amhara.

Bon nombre d’organisations de défense des droits de l’homme ont qualifié ces restrictions d’atteinte à la liberté des droits de l’homme.

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