Maroc
L’enjeu du scrutin est de savoir si les islamistes du Parti Justice et Modernité, le PJD sont capables de conserver la majorité des sièges au Parlement devant leurs adversaires du Parti Authenticité et Modernité, présentés comme “Modernistes”.
Au cours de cette campagne électorale, les Modernistes comptent bousculer les traditions politiques au Maroc en mettant en avant une approche genre très marquée. “Nous avons pris une décision importante, confie Ilyas El Omari, le secrétaire général du parti. Les deux listes électorales seront à 100% féminines et là je demande pardon à tout les jeunes hommes du Parti authenticité et modernité […] La moitié de notre population sont des femmes, notre constitution parle de parité, nos partis politiques parlent chaque jours de cette parité et des droits de femmes”.
La campagne pour les législatives au Maroc s’est ouverte dans un contexte de tensions au sein du gouvernement dans lequel cohabitent les Islamistes et les Modernistes.
Le ministre de la Justice, l’islamiste Mustapha Ramid, s’est notamment plaint sur les réseaux sociaux de n’avoir pas été consulté par son collègue moderniste de l’Intérieur pour l’organisation du scrutin qui doit se tenir le 7 octobre prochain.
Aller à la video
République dominicaine : les Haïtiens comme épouvantails des élections
01:02
Arrêt sur images du 15 mai 2024
Aller à la video
Afrique du Sud : les principaux candidats aux élections
02:24
Le clip de campagne de l'Alliance démocratique enflamme l'Afrique du Sud
01:25
Présidentielle au Tchad : des partisans fêtent la victoire de Mahamat Déby
01:54
Présidentielle au Tchad : Mahamat Deby déclaré vainqueur, Masra conteste