Protection de l'environnement
Le phénomène climatique El Niño continue à faire des ravages dans le monde, notamment en Afrique australe. Si l‘épisode 2015-2016, le plus néfaste depuis 1950, semble avoir été ingérable au vu de ses conséquences, le PNUD a élaboré un plan en sept points pour aider les pays africains à mieux se préparer pour les prochaines années.
Les victimes d’El Niño se chiffrent en dizaine de millions dans le monde. Seulement en Afrique, plus de 60 millions de personnes vivent sous le risque d’une insécurité alimentaire. C’est le cas du Botswana, du Lesotho, du Malawi, de la Namibie, du Swaziland et du Zimbabwe qui ont tous déclaré l’état d’urgence face à la sécheresse. L‘Éthiopie, pays le plus durement touché a besoin de financement d’urgence estimés à 1,4 milliard de dollars américains pour venir en aide aux quelque 10,2 millions de personnes qui nécessitent une aide alimentaire.
Pourtant, dans cinq ou sept ans, ce phénomène naturel refera surface et pourrait être plus dommageable en raison du changement climatique. Pour préparer les pays africains à une riposte efficace, le Programme des Nations unies pour le développement a élaboré un plan en sept point.
Lutter contre l’insécurité alimentaire chronique
Renforcer les systèmes d’alerte rapide, d’intervention d’urgence et de préparation
Institutionnaliser les données
Collaborer avec le secteur privé
Instaurer un modèle de financement souple et pluriannuel
Favoriser la création d’emplois
- Recourir à des solutions simples et abordables
Cela passe éventuellement par des investissement en vue d’une lutte efficace contre la malnutrition. Il faudra alors améliorer la productivité agricole des petits exploitants, renforcer les politiques nutritionnelles et favoriser l’autonomisation des femmes.
Ils pourront sauver des vies et protéger les moyens de subsistance.
Cette phase consistera à cartographier les dangers et les risques, mais aussi à évaluer la vulnérabilité, l’état de préparation et les capacités d’intervention.
Les États sont invités à adopter une meilleure politique d’assurance afin de réduire les risques de la catastrophe. Le transfert de risque et la micro-assurance se présentent de fait comme des solutions efficaces, pour aider les ménages à se relever de la crise.
Il faudra mettre en place des programmes qui associent des initiatives de développement avec des secours d’urgence et de préparation. Ce modèle devrait reposer sur la gestion des risques plutôt que l’aversion au risque.
Pour le PNUD, la création d’emplois et les sytèmes d’allocation en espèce pourraient être efficients dans la prévention et la réponse des catastrophes, notamment en termes de subsistance.
Il s’agit là de choses mais efficace. La construction de puits profonds, la collecte des eaux de pluie à des fins d’irrigation, les cultures de variétés tolérant la sécheresse, devraient permettre d’amortir les chocs.
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