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La présidentielle en RDC fixée à juillet 2017 - Commission électorale

La présidentielle en RDC fixée à juillet 2017 - Commission électorale

République démocratique du Congo

Le calendrier pour la tenue de l‘élection présidentielle en République démocratique du Congo se dessine un peu plus. Ce samedi, en conférence de presse, le président de la Comission électorale, Corneille Nangaa, a annoncé que la présidentielle sera retardée au moins jusqu‘à juillet 2017.

Le manque de moyens financiers, les défaillances techniques qui ont retardé l’enregistrement de millions de nouveaux électeurs expliquent cette prolongation de date, a justifié le président de la Commission électorale devant les représentants de partis politiques politiques. Selon lui, quelque 30 millions d‘électeurs doivent se faire inscrire lors de cette opération qui a débuté en mars 2016 et qui devrait prendre fin, au moins, en juillet 2017.

En visite en Ouganda début août, le président congolais avait laissé entrevoir cette éventualité. Il déclarait à ce sujet : “Nous avons commencé l’enregistrement des électeurs. Cela prendra du temps, mais dès que le registre des électeurs sera disponible, nous aurons une élection”. Une période pendant laquelle il pourrait rester en fonction, vu que la Cour constitionnelle l’a autorisé dans un arrêt, à rester en fonction si jamais la présidentielle n’avait pas lieu cette année.

Mais la décision de la Commission électorale de rejeter la présidentielle en juillet 2017 alors qu’elle devrait se tenir, en principe, en décembre 2016, augure de lendemains mouvementés en RDC. L’opposition qui soupçonne le président Kabila de vouloir se maintenir coûte que coûte au pouvoir, a planifié des manifestations de rue si jamais les termes constitutionnels n‘étaient pas tenus.

Après deux mandats consécutifs, Joseph Kabila n’est plus éligible à la magistrature suprême. Acculé par ses opposants, il a convoqué un dialogue national auquel l’opposition n’accepte de prendre part que si ses conditions sont respectées. Ce vendredi, 24 prisonniers politiques et d’opinions ont été libérés par le pouvoir, histoire de permettre la “décrispation du climat politique”, affirmait le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. Mais là encore, les choses coïncent. Car l’opposition estime qu’il manque deux prisonniers à la liste, mais en plus, elle récuse le facilitateur Edem Kodjo et demande que les charges contre l’opposant Moïse Katumbi soient abandonnées.

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