Afrique du Sud
Une quinzaine de candidats qui se présentaient aux élections municipales d’août prochain, en Afrique du Sud sous la bannière du Congrès National Africain (ANC) ont été éliminés depuis le début de l’année.
Le Kwazulu natal, région dans laquelle l’ANC compte le plus de soutien (plus de 60 % des voix aux dernières élections provinciales de 2014) a été le théâtre de la plupart de ces crimes. Ce mardi, la base du parti dans la région a demandé la création d’une commission d’enquête qui devrait éclaircir les circonstances de ces attaques.
Fin mai et début juin, trois militants du parti avaient été abattus en l’espace d’une semaine dans la province du Kwazulu-Natal. Une liste noire avait par ailleurs été découverte avec des noms de personnes à abattre.
Pour beaucoup d’observateurs de la scène politique sud-africaine, s’il est vrai que le phénomène n’est pas nouveau, il s’est toutefois amplifié avec les divisions au sein de l’ANC. Une thèse également défendue par des militants du parti de Jacob Zuma. “Ce n’est pas l’ANC qui tue les gens, mais des personnes corrompues qui au sein de l’ANC veulent le monopole du pouvoir”, avait estimé le 31 mai, Themba Mpila, conseiller municipal de l’ANC à Pienaar, ville du Mpumalaga, dont l’ami – un militant de 32 ans de l’ANC – a été tué devant chez lui par deux hommes armés le 27 mai.
Avant que l’ANC au Kwazulu natal ne demande la mise sur pied d“une commission d’enquête, le ministère de la Police avait ouvert des investigations sur ces meurtres pour de possibles poursuites judiciaires.
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