Ouganda
L’opposant ougandais Kizza Besigye a annoncé mercredi qu’il allait poursuivre sa campagne de défiance contre le président Yoweri Museveni.
Une déclaration faite devant la presse, 24 heures seulement après sa remise en liberté sous caution dans le cadre de son procès pour haute trahison.
La prison n’aura donc pas eu raison de sa détermination.
Le candidat malheureux à la présidentielle de février dernier a par ailleurs fait savoir que sa lutte consiste à redonner de la dignité aux Ougandais, considérés actuellement comme des sujets, selon ses mots. L’opposant écarte de facto, toute possibilité de rétropédalage. Affirmant ‘‘ne pas avoir l’intention de faire des compromis avec mes droits, en tant que citoyen à part entière de mon pays.’‘
Et d’ajouter “que j’aie prêté serment en qualité de président et que ça c’est un acte de trahison, alors nous réglerons ça au tribunal. Et toutes les questions qui se rapportent à des élections dont j’ai été accusé de trahison, nous devrons examiner tout ça au tribunal”, a laissé entendre Kizza Besigye
Parlant de son inculpation pour haute trahison, l’opposant pense que celle-ci est vide de toute signification. “La façon dont nous avons agi après les élections s’est retournée en trahison. Vraiment ? Vous savez que ça, c’est le problème quand vous avez la croyance en la force des armes”, a-t-il fait savoir.
Kizza Besigye avait été interpellé le 11 mai dernier pour avoir organisé une prestation de serment alternative, au cours de laquelle il avait été nommé président par ses partisans, refusant ainsi de reconnaître la victoire de Yoweri Museveni, déclaré vainqueur avec un peu plus de 60 % des voix.
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