Comores
Des candidats vaincus de la présidentielle optent pour une opération ville morte à Moroni, aux Comores.
Le mot d’ordre de l’opération Moroni « ville morte », lancé par une coalition de candidats vaincus de la présidentielle du dimanche 21 février, n’aura pas totalement été suivi. Ce lundi, les activités avaient cours, bien que timidement, dans la capitale comorienne. Pas d’affluence dans les marchés ni des forces de l’ordre dans les rues. Des barrages installés sur quelques artères freinaient le passage des habitants. Les services publics et privés étaient ouverts,mais quelques établissements scolaires ont décidé de fermer leurs portes.
19 candidats recalés ont mis en cause les résultats du premier tour. Dénonçant des cas de fraudes massives, ils ont appelé au recomptage des voix. Faute de quoi, le second tour prévu n’aurait pas lieu le 10 avril prochain, ont-ils prévenu. Samedi, un rassemblement avait été dispersé par les forces de sécurité. Le président de l’Assemblée fédérale a invité les protestataires à fournir les preuves de leurs affirmations, afin de préserver le contexte de stabilité dans lequel s’est déroulé cette élection.
159.000 électeurs étaient appelés aux urnes pour départager 25 candidats de la Grande Comore. Au final, Mohamed Ali Soilihi, arrivé en tête des suffrages avec 17,61 , était suivi de Mouigni Baraka, 15,09 et enfin de l’ancien président Azali Assoumani, avec 14,96% des voix. Les trois candidats s’affronteront pour l’ultime tour au mois d’avril. Les missions d’observation de l’Union africaine sur le terrain avaient salué le bon déroulement de ces élections. Toutefois, elles ont pointé du doigt des retards constatés à l’ouverture de certains bureaux de vote et également l’acheminement tardif du matériel électoral.
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