Maroc
Le Maroc était au cœur des débats de la 108ème session du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires.
Les experts ont relevé 80 cas de disparition dans le royaume chérifien. Pour les cinq membres du groupe, ces dossiers ne peuvent être clôturés tant que les critères des Nations Unies ne sont pas remplis. Mais le Maroc n’est pas le seul concerné par cette étude. Plus de 40 pays ont fait l’objet d’investigations. « Le groupe de travail a ses propres critères pour clore les dossiers. Et donc ces critères, ce sont des critères des Nations Unies que les membres du groupe suivent, et cela dépend aussi de la conviction des membres du groupe de travail. Tant que ces critères ne sont pas remplis, à notre sens, que ce soit pour le Maroc ou pour d’autres pays, les cas ne sont pas clôturés », prévient Horia Es-Slami, présidente rapporteuse du groupe des experts, citée par l’AFP.
D’une manière générale, les disparitions ont connu une légère baisse dans le monde. Mais, la situation reste toujours aussi préoccupante selon les experts. « Nous pouvons dire qu’il y a une amélioration dans de nombreux pays, dont le Maroc. Il n’y a pas plus de disparitions forcées ici que dans de nombreux endroits dans le monde. C’est un phénomène mondial. Néanmoins, la situation reste très inquiétante car depuis septembre nous avons discuté de plus de 200 nouveaux cas dernier, », révèle Ariel Dulitzky, membre du groupe de travail.
Mis en place depuis 1980 par la Commission des Nations Unies sur les droits de l’Homme, le groupe de travail sur les disparitions a pour but d’aider les familles à déterminer le sort de leurs proches disparus.
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