Chine
Les Bourses de Shangai et Shenzen démarrent l’année 2016 en eaux troubles. Ce lundi, les cotations aux Bourses chinoises ont été arrêtées pour toute la journée après un plongeon de 7 % des cours.
Il s’agit de la première application du mécanisme de suspension après le déclenchement du « coupe-circuit ». A la suspension des échanges, l’indice composite shangaïen avait cédé 6,85% et pour la bourse de Shenzen, l’indice s’est efffondré de 8,19%.
L’effondrement de l’indice CSI300, qui agglomère les performances des 300 principales entreprises cotées sur les deux Bourses, a pour la première fois déclenché un arrêt anticipé des échanges. Les échanges avaient déjà été interrompus une première fois pour 15 minutes, mais cela n’a pas réussi à empêcher la baisse des cours.
Les actions ont chuté en réaction à la nouvelle contraction de l’activité manufacturière chinoise en décembre. L’indice des directeurs d’achat de Caixin (PMI) est passé de 48,2 en décembre contre 48,6 en novembre, tandis que l’indice officiel s’est replié à 49,7 points.
L’ objectif pour les investisseurs était d’enrayer la folle volatilité des cours et d‘éviter que se répète le spectaculaire krach de juin dernier.
En effet, selon le nouveau règlement des autorités de régulation, si l’indice CSI300 perd ou gagne 7 %, les échanges sont suspendus pour le reste de la séance afin d‘éviter « des risques systémiques », tel que l’effet de panique.
De son côté, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a dévissé de plus de 3% lundi, à cause d’une forte remontée du yen et des mauvaises statistiques enregistrées par les bourses chinoises.
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