Guinée
Amnesty International alerte sur l’augmentation des disparitions forcées en Guinée, visant particulièrement journalistes, militants et défenseurs des droits humains.
Parmi les cas les plus emblématiques figurent Oumar Sylla, dit Foniké Menguè, et Mamadou Billo Bah, membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), un mouvement dissous en 2022 qui réclamait le retour à un pouvoir civil.
Le 9 juillet 2024, ces deux militants ont été enlevés à Conakry par des hommes armés. Leur sort reste inconnu à ce jour, malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général, qui n’ont donné lieu à aucun rapport public.
Les témoignages évoquent des actes de torture et une répression accrue à l’encontre des voix critiques.
Le Barreau de Guinée a dénoncé un « climat de terreur » et l’absence de réaction des autorités judiciaires, notamment après l’enlèvement d’Abdoul Sacko, un autre militant retrouvé torturé.
La junte militaire, qui gouverne le pays depuis le coup d’État de 2021, est accusée de chercher à étouffer les revendications pour un retour à un régime civil et à des élections démocratiques.
Amnesty International et ses partenaires appellent les autorités guinéennes à mener des enquêtes indépendantes, à traduire les responsables en justice, et à ratifier la Convention internationale contre les disparitions forcées.
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