Gaza
Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza dans la nuit de lundi à mardi ont tué au moins 27 Palestiniens, L'armée israélienne n'a fait aucun commentaire pour l'heure.
Heba Abu Mahadi tient le corps de son fils d'un an et demi qui a été tué par les frappes. "Il a été brûlé. Il a été brûlé, regardez. Les os de sa tête ont disparu, un enfant comme ça", a-t-elle déclaré en pleurant.
Reprise de l'offensive israélienne
Israël mène des frappes quotidiennes sur Gaza depuis la fin du cessez-le-feu avec le Hamas le mois dernier.
Une frappe aérienne a touché une maison à Beit Lahiya, tuant 10 personnes, dont un prisonnier palestinien, Abdel-Fattah Abu Mahadi, qui avait été libéré dans le cadre du cessez-le-feu. Sa femme, deux de leurs enfants et ainsi que son petit-fils ont également été tués, selon l'hôpital qui a reçu les corps.
Une autre frappe a touché une maison dans la ville de Gaza, tuant sept personnes, dont deux femmes, selon le service d'urgence du ministère de la Santé de Gaza. Deux autres personnes ont été blessées.
Dimanche en fin de journée, une frappe a touché une maison dans la ville de Khan Younès, tuant au moins 10 personnes, dont cinq frères et sœurs, selon le ministère de la Santé.
Deux autres enfants ont été tués avec leurs parents, selon l'hôpital Nasser, qui a reçu les corps.
Avec ces bombardements, Tsahal tente de faire pression sur le Hamas pour accélérer la libération des otages israéliens. Ils seraient encore 59, dont 24 en vie, la plupart des autres ayant été libérés dans le cadre d'accords de cessez-le-feu ou d'autres accords.
Israël, qui affirme faire tout son possible pour éviter de blesser des civils, accuse le Hamas d'être responsable de ces morts.
Une situation humanitaire préoccupante
Depuis le début du mois de mars, la reprise des hostilités par Israël a coupé deux millions de Palestiniens présents sur le territoire, de toute aide, y compris les distributions de nourriture et de médicaments. Les bombardements quotidiens et la faim généralisée font payer un lourd tribut aux habitants les plus vulnérables de Gaza, notamment les femmes enceintes et les enfants.
La plus haute juridiction des Nations unies a commencé à tenir des audiences lundi sur l'obligation d'Israël de faciliter l'aide humanitaire dans les territoires qu'il occupe.
Pour Israël, la Cour internationale de Justice prend ainsi parti contre le pays. Ce dernier affirme que suffisamment d'aide est entrée pendant le cessez-le-feu pour subvenir aux besoins de la population et accuse le Hamas de la bloquer.
Le ministère de la Santé palestinien indique que 2 151 personnes, dont 732 enfants, ont été tuées depuis qu'Israël a rompu la trêve le 18 mars.
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