Suisse
Les Etats-Unis s'apprêteraient à mettre fin à 5 341 subventions accordées à divers groupes selon une fuite de documents révélé par le New York TimeS.
Parmi eux, Gavi, l'Alliance du Vaccin qui joue un rôle clé dans l’immunisation de plus de la moitié des enfants dans le monde contre les maladies infectieuses. Interrogée sa directrice Sania Nishtar affirme ne pas avoir reçu une confirmation de l'administration américaine : nous n'avons reçu aucune notification de résiliation de la part de l'administration américaine. Depuis 25 ans, nous avons bénéficié d’un soutien bipartisan constant, y compris sous l’administration Trump, avec qui nous avons collaboré étroitement, affirme-t-elle.
Les États-Unis s’étaient engagés à fournir 1,5 milliard de dollars jusqu’en 2030 à cette organisation fondée en 2000 par la Fondation Bill et Melinda Gates, l'OMS, l'UNICEF et la Banque mondiale. Si cette feuille de route est appliquée, Gavi perdra la quasi-totalité de cette somme ce qui mettra en péril ses programmes de vaccination : nous sommes à l’aube d’un nouveau cycle de reconstitution des ressources, avec un objectif clair : vacciner 500 millions d’enfants et sauver 8 millions de vies. La suppression du financement américain signifie que 75 millions d'enfants ne seront pas vaccinés, entraînant 1,3 million de décès supplémentaires, ajoute sa directrice.
Basé à Genève, Gavi dit avoir aidé à vacciner plus d'un milliard d’enfants dans 78 pays en voie de développement, contre la rougeole, Ebola le paludisme ou encore la polio. En Juin 2023, l'organisation avait franchi le cap de six milliards de vaccins administrés dans le monde.
Aller à la video
Droits de douane : Donald Trump favorable à un accord commercial avec la Chine
00:58
L'Unicef alerte sur l'importance de la vaccination
Aller à la video
Les églises noires soutiennent le musée d'histoire afro-américaine
Aller à la video
Le FMI annonce une baisse de la croissance mondiale
00:59
Éthiopie : l'aide alimentaire interrompue pour 650 000 femmes et enfants
01:07
Les USA pourraient réduire fortement leur présence diplomatique en Afrique