Tunisie
A quelques heures de l’élection présidentielle tunisienne du 6 octobre, les analystes se demandent si le président sortant Kais Saied peut obtenir un second mandat.
Avec plusieurs de ses principaux opposants emprisonnés ou exclus du scrutin, il semblerait qu’il y ait peu d’obstacles sur la route de sa réélection.
"Beaucoup pensent qu'il pourrait y avoir une situation comme un coup d'état, l'armée aurait une raison d'empêcher le président de faire un autre mandat avec le radicalisme dans son programme. D'autres pensent que peut-être (Ayachi) Zammel sera libéré de prison comme dans le scénario sénégalais où nous avons vu un candidat à la présidence qui a été emprisonné et qui est sorti", a déclaré Michael Ayari, Analyste Senior Algérie & Tunisie, ICG.
Si les deux dernières élections en Tunisie ont respectés les normes démocratiques, une série d’arrestations et de mesures prises par l’autorité électorale nommée par Kais Saied suscite des doutes quant à la liberté et à l'équité de la course de cette année.
Les partis d'opposition ont appelé au boycott.
"Les partisans du président pensent que c'est un moment clé, parce qu'il y a beaucoup de gens contre le président, qui complotent contre lui, donc il faut aller de l'avant, et cette élection lui donnera le pouvoir de réaliser son programme pour libérer le pays d'une sorte de domination occidentale, de la corruption au sein des institutions", a indiqué Michael Ayari.
Il s’agit de troisième élection en Tunisie depuis que des manifestations du printemps arabe ont conduit notamment à l’éviction du président Zine El Abidine Ben Ali en 2011.
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