Tunisie
À deux semaines des élections présidentielles en Tunisie, la tension ne faiblit pas.
Les ONG et l’opposition promettent de descendre à nouveau dans la rue pour protester contre ce qu’ils appellent le retour de la dictature alors que des centaines de Tunisiens ont déjà manifesté, dimanche 22 septembre pour dénoncer le renforcement du régime autoritaire du président Kaïs Saïed.
La récente mobilisation est intervenue après que les législateurs ont proposé un projet de loi visant à priver le tribunal administratif de son autorité pour trancher les litiges électoraux, une mesure qui, selon l'opposition, discréditerait les élections et ouvrirait la voie à Kaïs Saïed pour obtenir un second mandat.
Les tensions politiques se sont intensifiées depuis que la commission électorale a disqualifié trois figures de l'opposition du scrutin. Il s'agit de Mondher Znaidi, Abdellatif Mekki et Imed Daimi.
Elu démocratiquement en 2019, Kaïs Saïed a resserré son emprise sur le pouvoir et a commencé à gouverner par décret en 2021, une démarche que l'opposition a qualifiée de coup d'État.
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