Mauritanie
Plus qu’un jour avant l’élection présidentielle en Mauritanie. Environ 1,94 million d'électeurs sont appelés aux urnes pour choisir le nouveau président, entre les sept candidats en lice. Parmi les prétendants à la magistrature suprême, le président sortant, Mohamed Ould Ghazouani, qui brigue un second mandat. Pour l’heure, il part favori.
À ses électeurs, Mohamed Ould Ghazouani promet une croissance économique plus importante, une lutte intense contre l’extrémisme ainsi que la mise en place de programmes sociaux pour éradiquer la pauvreté. Le président sortant est bien décidé à garder son poste et il défend le bilan de son premier quinquennat.
“Ce n'est pas par hasard si la Mauritanie se présente comme une exception dans une région en proie aux turbulences", déclare Aïssata Lam, porte-parole du président Ghazouani. "Le terrorisme, le banditisme et l'insécurité ont tendance à se développer dans des environnements dans lesquels la pauvreté et le manque d’éducation règnent. Les grands projets de développement socio-économique, qui ont été lancés pour améliorer les conditions de vie dans les régions vulnérables du pays, ont permis de réduire considérablement les risques de radicalisation et de dérive criminelle", ajoute-t-elle.
“Sous le règne de Ghazouni, les pensions de retraite ont doublé, affirme la porte parole, plus de 1,5 million de Mauritaniens ont bénéficié d'une assistance sociale et plus de 100 000 familles ont bénéficié d’une assurance maladie payée par l'État. Le gouvernement a amélioré les capacités militaires pour lutter contre le terrorisme et mis en œuvre des programmes de déradicalisation et de réinsertion sociale, qui favorisent le dialogue religieux", précise-t-elle.
L’opposition dénonce un bilan catastrophique
Figure de l’opposition et militant anti-esclavagiste, Biram Dah Abeid se montre très critique envers le président sortant : “Le régime mauritanien a toujours vécu du pillage des richesses, de la répression des populations et de l'usage du faux. Sous le règne de Ghazouani, a-t-il déclaré, "la corruption bat son plein, de même que la dilapidation de l'argent de l'État".
La campagne présidentielle, ouverte le 14 juin dernier, a pris fin le jeudi 27 juin 2024.
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