France
La classe politique française est choquée par les attaques racistes dont fait l'objet la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura.
Alors que le comité d’organisation des Jeux Olympique de Paris a désigné la chanteuse de 28 ans pour ouvrir la cérémonie de juillet en interprétant une chanson de la légendaire chanteuse française Edith Piaf , cette décision a déclenché une vague de haine de la part de groupe d’extrême droite.
Dimanche, l’un d’eux, Les Natifs a manifesté à Paris avec une banderole disant : "Pas question Aya, on est à Paris, pas au marché de Bamako", en référence à la capitale du Mali.
Née au Mali, Aya Nakamura a émigré en France avec sa famille lorsqu'elle était enfant, elle a reçu la nationalité française en 2021.
La star de la musique a également été huée par les partisans du parti d'extrême droite Reconquête lors d'un autre rassemblement dimanche.
Le comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris a déploré la situation lundi, rappelant qu’il apportait "tout son soutien à l’artiste française la plus écoutée dans le monde."
Plusieurs fans et dirigeants français, dont le député Antoine Leaument et la ministre des sports Amélie Oudea-Castera, ont apporté leur soutien à Aya Nakamura.
Les Natifs, quant à eux, ont continué d'affirmer que l’artiste ne représentait pas la France et que sa performance serait le signe d'une "africanisation" de la culture du pays.
00:52
Procès P. Diddy : début de délibérations compliquées pour le jury
01:47
CIO : la Zimbabwéenne Kirsty Coventry face à de nombreux défis
01:38
Los Angeles 2028 : une Afro-Américaine pourrait diriger l'équipe de basket-ball
02:02
Zimbabwe : Kirsty Coventry officiellement investie présidente du CIO
01:14
Le Mali et la Russie scellent un accord sur l’énergie nucléaire
09:37
Présidentielle en Côte d'Ivoire : Ouattara entretient le doute [Africanews Today]