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"Loot - 10 stories", une exposition interactive sur des œuvres dérobées

Un homme découvre, grâce à une exposition en 3D et en réalité virtuelle, l'histoire de l'Autoportrait de Rembrandt de 1669, qui appartenait à la famille juive Rathenau   -  
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Pays-bas

Au musée Mauritshuis de La Haye, aux Pays-Bas, les objets d’art probablement dérobés, racontent leur histoire. L’exposition "Loot - 10 stories" qui s’y déroule met en effet en lumière 10 objets, dont les propriétaires ont été spoliés grâce à la réalité virtuelle , notamment de courtes vidéos.

" Grâce à l'installation VR, vous enfilez vos lunettes et plongez dans l'instant du butin lui-même. En tant que visiteur, vous êtes le témoin du butin, alors l'objet lui-même dit l'histoire. Il s'agit de la biographie des objets, et l'objet vous raconte l'histoire en tant que visiteur.’, a déclaré Marine Grosselink, directrice de la Mauritshuis.

L'exposition se concentre sur trois périodes : les pillages coloniaux, les vols d'œuvres d'art commis par les révolutionnaires français en 1795 et les objets d'art volées par les nazis à des propriétaires juifs.

" On a reconstitué les champs de bataille grâce à la photogrammétrie. Nous avons scanné le temple où ce Kris a probablement été pris. Les visiteurs peuvent venir à l'exposition et être des témoins de l'histoire. et voir ce Kris non seulement dans la galerie, mais aussi à un moment de l'histoire où il a été pris "; a affirmé Eline Jongsma, co-commissaire de l'exposition.

Les œuvres proviennent des collections du Mauritshuis, mais aussi de trois musées berlinois et du Musée des beaux-arts de Rennes (France). Parmi les œuvres exposées se trouvent les bronzes béninois.

"Je pense qu'il est très douloureux de voir tous ces objets culturels dans les dépôts de nos musées européens parce que nous savons que les peuples auxquels ils appartiennent sont privés de leur culture. Donc, oui, je pense que c'est douloureux en effet. Mais je suis également reconnaissante au fait que nos musées travaillent aujourd'hui très dur, enfin, sur la restitution de ces objets.’’, a déclaré Marine Grosselink, directrice, Mauritshuis.

L’initiative semble s’inscrire dans le sillage de l’enquête sur les acquisitions illégales néerlandaises pendant la colonisation.

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