Afrique du Sud
Le président français Emmanuel Macron pourrait participer en août au sommet des BRICS en Afrique du Sud, sa ministre des Affaires étrangères ayant indiqué mardi avoir fait connaître à Pretoria "la disponibilité et l'intérêt du président Macron".
"J'ai fait état à mon homologue Mme Pandor (...) de la disponibilité du président et de son intérêt à poursuivre le dialogue que la France entretient avec les BRICS", a déclaré Catherine Colonna à la presse, au terme d'une visite officielle en Afrique du Sud.
La décision d'inviter M. Macron "doit être faite non pas par la France mais par les BRICS et au premier rang d'entre eux, l'Afrique du Sud, qui est la puissance invitante du sommet", a précisé la ministre.
La veille, lors d'une conférence de presse conjointe avec la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, Mme Colonna avait précisé qu'une telle invitation devrait se faire "dans le plein respect du droit international", en référence à la possible venue au sommet de Vladimir Poutine.
Le président russe est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour le crime de guerre de "déportation" d'enfants ukrainiens dans le cadre de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine.
Ce mandat d'arrêt gêne Pretoria, proche du Kremlin depuis l'époque de la lutte contre l'apartheid, mais membre de la CPI et censée arrêter M. Poutine s'il mettait un pied sur son sol.
Pretoria refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, affirmant adopter une position neutre et vouloir favoriser le dialogue, ce qui irrite nombre de partenaires sur la scène internationale.
"La participation du président Macron, si elle devait avoir lieu, constituerait une première dans les pratiques adoptées jusqu'ici aux sommets des BRICS", a pour sa part souligné lundi Mme Pandor.
"C'est l'hôte qui détermine qui doit être invité", a-t-elle ajouté, précisant que la décision appartient au président sud-africain Cyril Ramaphosa. Les BRICS regroupent cinq pays : l'Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l'Inde et la Russie.
00:49
Immigration : l'accord franco-algérien de 1968 maintenu
01:17
Comme au Mali, le Burkina abandonne le français comme langue officielle
01:09
Mali et Niger dénoncent les accords de non-double imposition avec la France
Aller à la video
Le Niger met fin à 2 missions de sécurité de l'UE
Aller à la video
Niger : une délégation russe vient renforcer la coopération militaire
01:15
COP 28 : Ramaphosa appelle à mobiliser des fonds pour l'Afrique