Cameroun
Le Cameroun a accueilli les 04 et 09 juin derniers, la 3e édition du Cameroon Fashion Design. Dans les coulisses de cette exhibition des œuvres des créateurs de mode, des mannequins à la mise parfois rustique ou à l’apparence des reines d’une autre époque avec des coiffures extraordinaires. Des collections dont le fil conducteur est un retour aux sources.
Cette édition du Cameroon Fashion Design est une balade dans l’histoire vestimentaire du continent africain. Une exploration des créations basées sur les historiques bogolan malien, le Kita Ivoirien, le Ndop ou encore le très recherché tissu-bois, l’Obom camerounais
Sous le regard de Chantal Biya, le défilé sur le podium est une célébration du génie créatif d’un continent aux techniques singulières, mettant en évidence le caractère exubérant et éco-responsable des créations
« L’Afrique regorge d’énormément de richesses, d’énormément de matières nobles. Et on se rend compte au fil des années que les occidentaux s’approprient ces matières là et les mettent en avant. Donc on a décidé de faire un retour aux sources, de puiser dans nos réserves et de montrer que l’Afrique a vraiment des choses à montrer » affirme Sophie Darel, la promotrice de l’évènement
Loin de cette ambiance festive mais dans le même esprit, une toute autre exposition en privé. Un tissu rare sur les meubles d’un passionné. Epée Motto et une partenaire ont fait de cette matière extraite d’un arbre, l’objet de près de 5 ans de recherche. Objectif, remettre au goût du jour ce tissu historique, jadis réservé aux moments particuliers.
« L’un des premières choses est de populariser l’usage de l’Obom, mais surtout une quête identitaire, parce que bien avant que le coton ne soit utilisé de façon continue, les peuples du Centre-Sud-Est s’habillaient en Obom, » explique Epée Motto.
Ici la pièce d’Obom la moins chère coûte 11000FCFA…hors de prix pour le Camerounais au revenu moyen. En attendant qu’il devienne accessible à tous, l’Obom gagne des prix.
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