Lesotho
Le petit royaume du Lesotho réclamera-t-il à son puissant voisin sud-africain des terres historiquement revendiquées ? Une motion sur ce thème récurrent et populaire dans l'opposition en vue d'aboutir à une loi est débattue mercredi au Parlement.
Le pays montagneux d'Afrique australe, d'une population de 2,2 millions d'habitants, est entièrement enclavé dans le territoire sud-africain.
Tsepo Lipholo, seul député du Basotho Convenient Movement (BCM), présente la motion visant à déclarer la province sud-africaine du Free State (centre), qui borde le Lesotho, ainsi que des zones de quatre autres provinces, comme faisant partie du royaume.
"J'espère qu'à l'issue du débat, notre pays nous sera rendu comme il aurait dû l'être depuis longtemps", a-t-il déclaré à l'AFP avant l'ouverture de la séance. Si l'opposition parvenait à faire passer cette motion, celle-ci lancerait une procédure pouvant aboutir à l'inscription de ces revendications territoriales dans la loi.
Mais le gouvernement du Lesotho pourrait choisir de mettre des freins à l'adoption d'une telle loi pour ne pas entrer en confrontation avec son voisin sud-africain, dont il est très dépendant économiquement.
La restitution de ces terres était un des principaux axes de campagne du parti d'opposition avant les élections législatives l'an dernier. Les régions en question étaient historiquement peuplées par les Basotho, peuple bantou d'Afrique australe, largement majoritaire au Lesotho.
La motion se fonde sur une résolution de l'ONU datant de 1962 reconnaissant le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple du Basutoland, ancien nom du Lesotho.
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