Tunisie
À l’approche des élections législatives en Tunisie, le chef du syndicat UGTT a qualifié le scrutin prévu dans le courant du mois de décembre d’inutile.
Noureddine Taboudi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, s’en est pris aux élections en affirmant qu’aux vues des réformes constitutionnelles qui ont neutralisé les partis politiques, ces élections ne serviraient à rien.
_"Nous nous dirigeons vers des élections sans couleur ni saveur, elles sont venues à la suite d'une constitution qui n'était pas participative, et il n'y avait pas de place pour le consensus ou l'approbation de la majorité.[...]Nous mettons en garde le gouvernement contre toute mesure visant les produits de base et conduisant à la famine du peuple, et nous considérons que les accords secrets qu'il a conclus avec le Fonds monétaire international ne sont pas contraignants pour les salariés, et ils les affronteront par tous les moyens légitimes et militants." a déclaré_Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'UGTT
L'année dernière, le président Kais Saied a limogé le gouvernement et suspendu le Parlement, puis cette année, il a étendu son pouvoir avec un référendum constitutionnel entaché d'un taux de participation officiel d'à peine 30%.
La nouvelle constitution tunisienne limite sévèrement le pouvoir du Parlement, jusqu'alors dominé par le parti d'inspiration islamiste Ennahdha. L’ennemi de longue date du président Kais Saied est l'un des nombreux partis qui ont boycotté le scrutin du 17 décembre.
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