Maroc
Au Maroc, l’inflation pourrait atteindre 4,7 % à la fin de l’année contre 2 % lors des deux dernières décennies, selon la Banque Centrale du Maroc.
Le panier de la ménagère dans le royaume chérifien accuse déjà le coup. La sécheresse que ce pays a connue et la crise entre l’Ukraine et la Russie sont passées par là.
Rabat importe environ ¼ de ses besoins en blé d’Ukraine. Il achète du pétrole et du gaz à la Russie et importe plus de 90 % de ses besoins en pétrole.
" Il y a une augmentation des prix des phosphates et des engrais sur le marché international et cela profitera au Maroc, mais en même temps, il y a une très grande augmentation et à des taux plus élevés sur le marché mondial de l'énergie et cela sera une charge pour le budget national ainsi que pour les entreprises et les consommateurs. Cette hausse ne peut être compensée par ce que nous pouvons gagner grâce à l'augmentation des prix des engrais et des phosphates sur le marché international.’’, explique l’économiste Rachid Aourraz.
Les indicateurs étaient pourtant au Maroc. Le Royaume ayant enregistré une croissance de 7,8 % au troisième trimestre de 2021, contre une baisse de 6,7 % à la même période en 2020. Avec une inflation stabilisée à 2 % au cours des deux dernières décennies.
"Au cours des 20 dernières années au Maroc, le taux d'inflation n'a pas dépassé 2 %, à l'exception de quelques années où il a bondi au-delà de 2 %. Mais ces années étaient des exceptions. Mais maintenant, il a été constaté que pour la première fois, un taux d'inflation très élevé sera enregistré, selon la banque centrale dans sa dernière déclaration... Ainsi, de nombreux matériaux et biens manufacturés vont devenir chers.’’, ajoute l’analyste.
Une envolée des prix qui tombe mal, elle coïncide avec le mois du jeûne musulman du Ramadan.
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