Zambie
Après une longue bataille contre un cancer du côlon, l'un des pères de la lutte anti-coloniale, le Zambien Rupiah Banda a quitté le commun des mortels, vendredi, il avait 85 ans.
Lusaka, mais également tous les pays voisins rendent hommage à un éminent politicien, un diplomate, qui aura joué un rôle important dans la quête vers la libération de la sous-région australe. Il a été président du Conseil des Nations unies pour la Namibie, qui était en fait le gouvernement de la Namibie pendant que la question du mandat contesté de l'Afrique du Sud sur le territoire se posait.
Né le 13 février 1937 dans la ville de Miko, Gwanda, en Rhodésie du Sud actuel Zimbabwe, c'est très jeune qu'il se lance dans la politique aux côtés de Kenneth Kaunda. Lors de son parcours universitaire qui l'emmène à Addis-Abeba puis en Suède, il incarne la branche de la diaspora de l'UNIP (United National Independence Party).
À 27 ans, il devient le premier ambassadeur de la Zambie en Égypte. Il quitte ce poste l'année de la "guerre des Six Jours" de 1967. À 30 ans, il est nommé ambassadeur de la Zambie aux États-Unis et s'installe à Washington DC.
Après les élections générales de 2006, Rupiah Banda occupe le poste de vice-président du gouvernement de Levy Mwanawasa. Il devient président après que ce dernier a subi une attaque cérébrale en juin 2008. Rupiah Banda remporte l'élection présidentielle d'octobre 2008 tentant de se faire réélire en septembre 2011, mais il a été battu par le chef de l'opposition Michael Sata.
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