Tunisie
En Tunisie, des avocats et militants des droits de l'homme ont déposé un recours contre l'emprisonnement de deux hommes pour homosexualité. Ils espèrent pouvoir aboutir à une annulation de la condamnation.
L'article 230 du Code Pénal tunisien, instauré pendant l'époque coloniale française, pénalise l'homosexualité, instaurant des peines pouvant aller jusqu'à trois ans de prison.
"Aujourd'hui, nous avons déposé le recours dans l'affaire des jeunes hommes du Kef", explique Hassina Darraji. "Aujourd'hui, nous avons l'opportunité de défendre la communauté LGBTQI, de nous opposer à l'article 230 du code pénal tunisien."
"Je suis peut-être l'éternel optimiste en fait. Je pense que oui, il y a de l'espoir", continue Badr Baabou, le président de l'association de défense des droits Damj.
"Déjà cette affaire, le fait qu'on soit arrivé à la Cour de cassation, ça va ouvrir un débat et surtout un débat juridique et un débat sérieux sur la question. Je crois toujours aux débats dépassionnés".
Deux hommes ont été condamnés à un an de prison, après le rejet de leur appel auprès du tribunal de première instance en juillet 2020.
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