Mali
Les représentants dogons et peuls assis à la même table pour accueillir le chef de la Minusma, El Ghassim Wane, une rencontre rendue possible grâce à l'accord signé en Septembre 2020 entre les deux peuples du centre du Mali, en proie à des violences. Depuis une relative accalmie règne dans la région.
Pour maintenir la paix, des soldats maliens et des Casques bleus de la Minusma, absents en 2020, sont établis entre les quartiers d'Ogossagou-dogon et Ogossagou-peul, distants de quelques dizaines de mètres. Ailleurs au Mali, ces bases ont une présence de quelques semaines ou mois. À Ogossagou, cela fera deux ans en février 2022.
Dans ce village du centre du Mali plus de 200 des 850 habitants ont été tués dans deux attaques en deux ans, la vie d'après est un fardeau lourd à porter.
Si la situation n'est pas encore complètement stabilisée, il est évident qu'elle a beaucoup changé", a plaidé le chef de la Minusma, El Ghassim Wane. Il a décidé de "maintenir pour le moment" la présence d'une base temporaire de l'ONU.
Les forces maliennes mais aussi onusiennes avaient été montrées du doigt pour leur incapacité à empêcher à Ogossagou la répétition d'horreurs.
Désormais, les populations demandent justice pour les massacres.
01:31
Niger : l'insécurité menace la disponibilité du mouton dans les grandes villes
01:58
Des Sud-Soudanaises célèbrent la Journée des Casques bleus
Aller à la video
Nigeria : les défis de l’armée face à la résurgence de Boko Haram
01:03
Deux Kenyans reconnus coupables pour l'attentat de 2019 à Nairobi
01:53
Somalie : l'ONU préoccupée par les lois anti-terrorisme
01:20
USA : 2 membres de son ambassade abattus, un "attentat antisémite" selon Israël