Nigéria
Le Nigeria va exécuter plus de 3 008 prisonniers. Le gouvernement fédéral a demandé aux gouverneurs des États de signer leurs arrêts de morts
Parmi les 3 008 prisonniers condamnés à mort, 2 952 sont des hommes et 56 des femmes. Malgré la note du gouvernement fédéral, 36 gouverneurs régionaux ont refusé d'accéder à sa demande. Ce qui a eu le don d'agacer le gouverneur qui en retour a promis de prendre des mesures énergiques contre les responsables.
En plus de gouverneurs, de nombreuses ONG, notamment des groupes de défense des droits de l'homme ont dénoncé une violation flagrante des droits de l'homme.
_La peine de mort est une violation des droits de l'homme et du moratoire de l'Union africaine sur les exécutions, a déclaré le chef de la CAPIO. _
Ce sera une erreur judiciaire de signer l'arrêt de mort, alors que les insurgés et les bandits repentis qui ont commis des crimes graves sont même amnistié", renchérit Jude Isiguzo, le directeur exécutif de l'Organisation des intérêts des prisonniers carmélites (CAPIO).
Prisons surpeuplées
Le Nigeria a connu une surpopulation carcérale. Le gouvernement fédéral a demandé la construction de nouveaux centres de détention pour les prisonniers en attente de leur jugement afin de désengorger les établissements pénitentiaires.
Le ministre de l'Intérieur a révélé que 50 992 détenus, soit 74 % de la population totale des centres de détention, sont en attente de jugement, tandis que seuls 17 755 détenus, soit 26 %, ont été condamnés.
En 2013 dans l'État d'Edo, dans le sud du Nigeria, cinq condamnés, dont quatre ont été exécutés par pendaison.
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