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Jacob Zuma hospitalisé avant la reprise de son procès

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Afrique du Sud

L'ancien président sud-africain Jacob Zuma, incarcéré pour outrage au tribunal en juillet dernier, a été hospitalisé vendredi, moins d'une semaine avant la reprise de son procès dans une affaire de corruption.

Dans un communiqué, le Département des services correctionnels a confirmé "que l'ancien président Jacob Zuma a été aujourd'hui, le 6 août 2021, admis dans un hôpital à l'extérieur pour être placé sous observation médicale".

M. Zuma, 79 ans, doit assister à la reprise de son procès pour corruption le 10 août.

Après de multiples reports et rebondissements, s'étalant désormais sur des décennies, M. Zuma doit répondre de seize chefs d'accusation de fraude, corruption et racket liés à l'achat, en 1999, de matériel militaire auprès de cinq sociétés d'armement européennes, alors qu'il était vice-président.

Il est accusé d'avoir empoché plus de quatre millions de rands (soit 235.000 euros au taux actuel), notamment de Thales qui était une des entreprises attributaires du juteux contrat d'une valeur globale d'environ 2,8 milliards d'euros.

Le géant français de la défense est également poursuivi pour corruption et blanchiment. M. Zuma, comme Thales, ont toujours nié ces accusations.

Dans une autre affaire, Zuma a été condamné à 15 mois de prison fin juin pour avoir ignoré les convocations d'une commission enquêtant sur la corruption de l'État sous sa présidence de 2009-19.

Il a commencé à purger sa peine le 8 juillet à la prison d'Estcourt, dans l'est du pays.

L'équipe juridique de Zuma avait utilisé toute une série de raisons pour refuser les convocations, notamment des problèmes médicaux.

L'ancien dirigeant s'est rendu à Cuba l'année dernière pour recevoir un traitement pour une maladie non divulguée.

Aucune raison n'a été donnée pour l'hospitalisation de vendredi, si ce n'est qu'elle se justifiait par "une observation de routine".

Jacob Zuma a déjà été autorisé à quitter sa prison pour 24 heures pour pouvoir assister aux funérailles de son frère en juillet dernier.

Son incarcération a déclenché une vague de violences et de pillages dans sa province du KwaZulu-Natal et dans la capitale financière Johannesburg.

*With AFP*