Afrique du Sud
Des partisans de Jacob Zuma campent toujours devant sa résidence alors que l’ex-président doit en principe se constituer prisonnier ce dimanche après sa condamnation à 15 mois de prison pour outrage à la justice.
Mais l’ancien dirigeant pourrait peut-être bénéficier d’un répit. La Cour constitutionnelle va examiner son recours le 12 juillet. Sa ligne de défense, son âge avancé, 79 ans et le coronavirus incompatibles à ses yeux avec un séjour derrière les barreaux. Dans cette bataille pour la préservation de sa liberté, Jacob Zuma peut compter sur ses partisans.
"Le système judiciaire sud-africain n'est pas équitable. Nous devons faire preuve de sympathie envers le camarade Jacob Zuma. Nous sommes là pour le soutenir et faire en sorte qu'il n'aille pas en prison. Nous le défendrons.", explique Ngryngrai Ngwenya, partisan de l’ex-président.
Les Zulou aussi sont venus soutenir celui qu’ils considèrent comme le protecteur de leur nation.
"Nous sommes ici pour protéger Msholozi parce que nous savons que Msholozi protège toujours notre nation, la nation zouloue. Nous sommes ici pour nous présenter comme une nation zouloue appelée Ibotho iKa Zulu. Donc Msholozi est un homme zoulou, qui protège toujours la nation zoulou.", Nduna Mpanza, guerrier zoulou .
Samedi, Jacob Zuma lance et bouclier à la main a fait une brève apparition entourée d'un régiment zoulou pour montrer ses muscles à 79 ans. Question de faire feu de tout bois face aux velléités d’une arrestation. L'ex-président sud-africain a promis de s'exprimer ce dimanche.
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