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Le rêve olympique d'une judokate marocaine

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Maroc

A 25 ans, et galvanisée par le titre de championne d’Afrique obtenue en mai dernier, dans la catégorie des 52 kilos à Dakar, au Sénégal, Soumaya Iraoui rêve plus grand. La judokate marocaine vise une couronne olympique à Tokyo, au Japon.

Une ambition qui risque de se heurter aux effets du coronavirus. La crise sanitaire ayant fortement perturbé la préparation de la Marocaine. Une préparation basée essentiellement pendant plusieurs mois sur des échanges virtuels. En raison des restrictions liées à la lutte contre le coronavirus.

"C'était trop dur de changer le rythme de vie auquel nous étions habitués, nous étions habitués à toujours nous entraîner et à participer à des compétitions et soudainement nous nous sommes retrouvés obligés de rester à la maison et surtout, nous n'avions aucune idée de l'avenir et de ce que nous allions faire, le rêve sur lequel nous travaillons depuis quatre ans, nous n'avions aucune idée si nous allions le réaliser ou pas, nous ne savions pas ce qui allait se passer dans le futur.", explique Soumaya Iraoui.

Autre changement majeur pour l’athlète, son passage de la catégorie des 57 kilos à celle de 52 kilos. Sa qualification pour le JO n’a donc pas été une partie de plaisir.

" Pour obtenir cette qualification, c'était vraiment très difficile, j'ai vécu beaucoup de difficultés et beaucoup de défis. Par exemple, c'était très difficile de trouver l'équilibre entre mes études et le sport de haut niveau, c'était aussi difficile de changer de catégorie de 57 kg à 52 kg et de respecter un régime alimentaire, c'était aussi difficile de passer une année en huis clos et d'être loin de ce que j'aime (le sport), c'était difficile pour nous tous, c'était très dur.", souligne l’athlète.

Reste à maintenant à défendre valablement les couleurs du royaume chérifien à Tokyo et briser un tabou.

‘’ Il y a de très mauvaises idées qui disent que le judo n'est pas pour les femmes ou qu'il n'est pas bon pour elles", a-t-elle déclaré. "C'est pourquoi pour nous, c'est un défi de montrer que les femmes sont capables de pratiquer ce sport. Notre rôle est de montrer l'exemple et de donner de l'inspiration à toutes les femmes qui veulent faire ce sport.’’, affirme celle qui a les yeux rivés vers la capitale du pays du soleil levant.

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