Mali
Le colonel Assimi Goïta prête serment ce lundi à Bamako, deux semaines aprés la démission au forceps de l'ex-président de la transition Bah N'daw.
Il n’est apparu en public qu’en treillis depuis que le monde a découvert son visage après son coup d’Etat contre l’ex-président Ibrahim IBK.
Le nouvel homme fort du Mali qui a récidivé face au président de la transition, neuf mois après, prête serment pourrait enfin enfiler un costume compatible avec ses nouvelles fonctions de chef de l’Etat.
Il prête serment ce lundi dans un centre international de conférences de Bamako ou ses pairs du continent seront sans nul aux abonnés absents. Pas facile en effet d’assister à l’investiture d’un président dont la légitimité sur le plan international fait défaut. La CEDEAO, l’Union Africaine et la France ont condamné sa prise de pouvoir.
C’est dire que le colonel Assimi Goïta doit rassurer. Notamment sur ses intentions. Il devra préciser le calendrier de la transition, donc la date des élections attendues en principe en février 2022 au terme des 18 mois de la transition. Mais ce délai est jugé déjà difficile à respecter à Bamako, au grand dam de la communauté internationale.
Si en interne il bénéficie du soutien d’une frange de la population et du Mouvement M5 dont le leader, Choguel Kokalla Maïga attend officiellement sa désignation au poste de Premier ministre, les défis ne manquent pas. Et ils sont d’ordre social, politique et surtout sécuritaire. Mais encore faudra-t-il trouver des partenaires internationaux pour les surmonter.
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