Afrique du Sud
Officiellement confrontée à une troisième vague de contamination à la Covid-19, l’Afrique du sud remet en place des mesures de restrictions sanitaires strictes.
_"La proportion de tests de COVID-19 qui sont positifs a plus que doublé au cours du mois dernier. Ce n'est peut-être qu'une question de temps avant que le pays tout entier ne soit entré dans une troisième vague. De nouvelles restrictions sont nécessaires pour que les établissements de santé ne soient pas submergés et que des vies qui pourraient être sauvées ne soient pas perdues." _a déclaré Cyril Ramaphosa le président sud-africain.
Quatre provinces sud-africaines sur neuf sont frappées par la troisième vagues d’infections. Parmi elles, Gauteng qui abrite Johannesburg et Pretoria, deux des villes les plus peuplées du pays.
Le président Cyril Ramaphosa a donc annoncé lundi l’établissement d’un couvre-feu nocturne dès 23 heures soit une heure plus tôt qu’auparavant.
Les magasins, bars, restaurants et salles de sport non essentiels devront fermer à 22 heures.
Une jauge de 250 personnes maximum pour les rassemblements en plein air a été décidée, 100 personnes maximum pour un événement à l’intérieur.
En retard par rapport aux autre pays du monde, l’Afrique du sud n’a démarré sa campagne de vaccination que la semaine dernière, seul un peu plus d’1% de la population sud-africaine est immunisé contre la Covid-19.
Le gouvernement, critiqué pour ne pas avoir acheté les vaccins rapidement, affirme avoir payé les doses nécessaires pour couvrir 40 millions des 59 millions de Sud-Africains, soit suffisamment pour atteindre l'immunité collective.
"En tant que continent africain, nous poursuivons nos efforts pour développer notre capacité de fabrication de vaccins en vue d'être autosuffisants dans ce domaine. Nous disons cela parce que l'ensemble du continent africain n'a fait vacciner que jusqu'à 2 % de sa population." a ajouté Cyril Ramaphosa.
De visite en Afrique du sud, le président français Emmanuel macron a abordé avec Cyril Ramaphosa de la question de l’accélération des vaccinations.
La suppression des brevets sur les vaccins contre le coronavirus serait pour le chef d’état sud-africain, un moyen d’en finir avec ce qu’il appelle l’apartheid vaccinal qui permet au pays riches d’acheter la plupart des doses vaccins.
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