Djibouti
A Djibouti, les femmes "changeuses de monnaie" participent activement à l’économie informelle.
Au coin des rues animées de Djibouti la capitale, au carrefour entre l’Arabie et l’Afrique, ces femmes voient passer chaque jour des monnaies venues d’ailleurs.
Dollars, euros, riyals ou encore roupies indiennes, passent toutes entre leurs mains expertes.
" C'est un travail décent, c'est mieux que d'être au chômage. Vous travaillez pour gagner votre vie pour vos enfants. Quand vous êtes assis ici, vous avez un flux d'argent, vous n'avez pas besoin de mendier auprès de qui que ce soit en travaillant tout seul." a révélé Medina, changeuse de monnaie.
Faiza, vendeuse de khat a avoué que leurs services étaient très appréciés des clients :
" Dans 90% des cas, il vaut mieux changer avec eux que de changer à la banque. Ils cherchent à gagner un peu d'argent pour aider leurs familles et ils nous aident à changer de l'argent."
Appelée localement les "sarifley", sont indispensables à l'ensemble des migrants, commerçants et soldats qui sont de passage dans ce petit pays de la corne de l’Afrique où se mêlent diverses nationalités et cultures et monnaies.
Noura Hassan, changeuse de monnaie, a déclaré que grâce aux feuilles informatives sur les taux de change mises à disposition gratuitement et de façon quotidienne par les banques, elle pouvait travailler avec des calculs fiables :
"Nous sommes au courant des taux de change parce que notre banque nous donne cette feuille. C'est gratuit, c'est grâce à cela que nous connaissons les taux de change."
Djibouti est un pays conservateur ou elles n’ont malheureusement pas encore le même niveau d’éducation que les hommes.
Pour les femmes, le commerce de l’argent fait partie de ces marchés informels qui leur permettent de subsister aux besoins de leur famille.
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