Ethiopie
**Debretsion Gebremichael se battra jusqu'au bout. **Face à l'ultimatum lancé dimanche par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le président du Tigré a rejeté la demande de reddition de l'Ethiopie.
Depuis trois semaines les combats font rage dans le nord du Tigré, Abiy Ahmed avait alors donné 72 heures aux combattants du TPLF pour déposer les armes. Mais cet appel n'est pas pris au sérieux par le dirigeant de la région sécessionniste.
"Combien de fois (Abiy Ahmed) a-t-il dit trois jours ? Il ne comprend pas qui nous sommes. Nous sommes un peuple de principes et prêt à mourir pour défendre notre droit à administrer notre région", a déclaré lundi à l'AFP le président du Tigré et chef du TPLF, Debretsion Gebremichael. "Il s'agit de camoufler la défaite que (les soldats éthiopiens) ont subie aujourd'hui sur trois fronts. Afin d'avoir du temps pour se regrouper", a-t-il ajouté, sans préciser de quels fronts il s'agissait.
Offensive
Après cet appel "de la dernière chance", le pouvoir fédéral dit projeter d'"encercler" prochainement Mekele, la capitale du Tigré et siège du gouvernement local issu du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
Ces derniers jours, l'armée éthiopienne a annoncé être entré dans la "phase finale" de son intervention militaire avec plusieurs victoires militaires, comme la prise d'Edaga Hamus, a une centaine de kilomètres au nord de la capitale tigréenne Mekele. Depuis le 4 Novembre l'offensive militaire se déroule dans le plus grand secret dans un Tigré coupé du monde. Seule certitude, celle-ci a fait au moins plusieurs centaines de morts et des dizaines de milliers de déplacés.
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