CAF
Cinq ans de suspension pour Ahmad Ahmad.
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) est interdit pendant cinq ans de toute activité relative avec le football au niveau national et international.
Placé en garde a vue pour des soupçons de corruption, il écope également d’une amende de 185 000 euros pour détournements de fonds.
La FIFA estime qu’Ahmad Ahmad aurait, entre autres, "manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d'autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de de président de la CAF".
L'enquête de la commission d'éthique a "porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l'organisation et le financement d'un pèlerinage à La Mecque, ses accointances avec l'entreprise d'équipement sportif Tactical Steel et d'autres activités", selon la FIFA.
Un rapport détaillé sera publié dans une de soixante jours.
Ancien entraîneur de football et homme politique, Ahmad Ahmad a été secrétaire d'État au Sport et ministre de la Pêche à Madagascar
Candidat à un deuxième mandat en mars prochain, il pourra toutefois faire appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport.
Cette suspension pourrait ainsi laisser le champ libre aux quatre autres candidats à la présidence de la **CAF **: le Sud-africain Patrice Motsepe, le Camerounais Jacques Amouma, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor.
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