Rwanda
Agathe Habyarimana s'est présentée ce mardi devant le tribunal de Paris pour évoquer le rôle joué par un ancien gendarme français dans le génocide de 1994.
La veuve de l'ancien président impliqué dans les massacres est entendue par la justice française en qualité de témoin assisté lors des événements de 1994.
Mme Habyarimana, que la France a refusé d'extrader au Rwanda sans toutefois lui accorder l'asile en raison des soupçons pesant sur elle, doit être questionnée sur ses liens avec le capitaine Paul Barril, ex-gendarme de l'Elysée sous la présidence de FrançoisMitterrand, reconverti dans les années 80 dans la sécurité auprès de chefs d'Etat africains.
Un contrat d'armement signé durant l'embargo de l'ONU
Cet ancien militaire de 78 ans, atteint de la maladie de Parkinson, est soupçonné d'être passé à l'époque outre l'embargo de l'ONU et d'avoir signé avec le gouvernement intérimaire rwandais (GIR) un contrat d'armement de 3 millions de dollars. Près de 800 000 personnes, en grande majorité des Tutsi, ont été tués au cours des trois mois du conflit.
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