Erythrée
L’Erythrée se refait une réputation sur la question de la lutte contre l’extrémisme longtemps restée un sujet de désaccord entre le pays et la communauté internationale. La nation de l’Afrique de l’Est devrait, en effet, être retirée de la liste américaine des pays soutenant le terrorisme comme le rapporte l’Associated Press.
Attendue ce mercredi, la liste publiée par le Federal Register ne fait plus mention de l’Erythrée, mais maintient l’Iran, la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela – ennemis jurés des Etats-Unis – réputés pour ne pas coopérer avec les Etats-Unis dans la lutte contre l’extrémisme.
>>> LIRE AUSSI : Paix entre l‘Éthiopie et l‘Érythrée : la médiation en sourdine de la communauté internationale Pour l’Erythrée, cependant, il s’agit d’une percée diplomatique importante après des années de réclusion pour son supposé soutien aux islamistes somaliens shebabs qui ont juré la perte du gouvernement somalien.
Mais c’est surtout le réchauffement de ses relations avec le voisin éthiopien dont les relations ont exécrables jusqu‘à l’arrivée en avril 2018 du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed qui a accéléré les choses. Asmara avait, en effet, accepté de rétablir ses liens avec l’Ethiopie, après deux décennies de guerre sanglante.
Dans la foulée de cet accord de paix, le Conseil de sécurité de l’ONU a levé les sanctions contre l’Erythrée à la fin de l’année dernière. Quelques mois plus tard, début 2018, une mission du Congrès américain s’est rendue dans la nation de la Corne de l’Afrique. Cela n‘était plus arrivé depuis 14 ans.
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