Sahara occidental
Une solution est possible, mais cela passe par une volonté politique forte de tout le monde. L’optimisme du secrétaire général de l’ONU en dit long sur les attentes des pourparlers entre les parties impliquées dans le conflit du Sahara occidental.
Dans un rapport transmis lundi au Conseil de sécurité, Antonio Guterres exhorte les belligérants à « montrer activement des gestes de bonne foi démontrant leur volonté de faire des progrès ».
Même s’il reconnaît que bâtir la confiance prend du temps, le patron de l’ONU déplore le manque de confiance de chaque partie dans la volonté de l’autre de s’engager sérieusement et équitablement dans le processus.
Pour l’instant, on est encore loin de parvenir à une solution. Les deux tables rondes organisées en décembre et en mars dernier, en présence de l’Algérie et de la Mauritanie, n’ont pas permis d’avancer dans les discussions.
L’ONU avait même reconnu des positions fondamentalement divergentes entre les différentes parties au sortir de la deuxième rencontre à huis-clos, le 22 mars à Genève. Les délégations ont promis de se revoir avant cet été.
>>> LIRE AUSSI : Sahara occidental : un second round des négociations prévu en mars>>> LIRE AUSSI : Maroc – Arabie saoudite : relations en eaux troubles
01:30
Tigré : des habitants de Dengolat réclament justice pour leurs proches
01:35
Sahara occidental : le Front Polisario accuse l'ONU de soutenir le Maroc
Aller à la video
Ethiopie : le Tigré plongé dans le noir
01:17
La Commission européenne alerte sur l'insécurité alimentaire au Tigré
02:03
Sénégal : l'intervention en Casamance bien accueillie par les déplacés
01:16
L'armée sénégalaise reprend des bases rebelles en Casamance