Cameroun
Une audience de l’opposant camerounais Maurice Kamto et ses partisans emprisonnés, qui devait se tenir jeudi, a été reportée à mardi à la suite d’une requête de leurs avocats sur la compétence d’un tribunal militaire pour juger des civils.
“Le juge n’a pas auditionné Maurice Kamto parce qu’il a décidé d’attendre que le tribunal statue sur la contestation de sa compétence que nous avons formulée”, a déclaré Me Christopher Ndong, l’un des avocats de l’opposant.
“Nous attendons la décision sur la compétence et notre client est à nouveau attendu mardi au parquet militaire” de Yaoundé, a-t-il ajouté, soulignant que la requête porte sur la compétence légale d’un parquet militaire à juger un civil.
Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya après la présidentielle d’octobre à laquelle il est arrivé deuxième, est emprisonné depuis fin janvier.
L’opposant, 65 ans, avocat de renom et ancien ministre, qualifie depuis cette élection la victoire du président sortant, 86 ans dont 36 au pouvoir, de “hold-up électoral” et a plusieurs fois appelé à des marches de protestation interdites par le pouvoir.
>>> LIRE AUSSI : Cameroun : l’opposant Kamto inculpé de rébellion et insurrectionFin janvier, après de nouvelles manifestations, réprimées par les forces de sécurité, environ 150 personnes ont été interpellées.
Toutes, ainsi que Maurice Kamto, ont été présentées mi-février devant le tribunal militaire de Yaoundé, où elles ont été inculpées pour “hostilité contre la patrie” et “insurrection”. Les accusés risquent jusqu‘à la peine de mort.
>>> LIRE AUSSI : Arrestation de Kamto au Cameroun : plusieurs manifestations interdites à YaoundéAFP
01:32
RDC : le président Tshisekedi nomme le nouvel exécutif
00:55
Côte d'Ivoire : Téné Ouattara confirmé au ministère de la Défense
02:21
Cameroun : dédier sa vie à aider des malades mentaux dans la rue
00:54
Le Camerounais Francis Ngannou champion des lourds en UFC
11:10
Madagascar vise la croissance malgré la Covid-19 [Business Africa]
01:09
Tigré : des soldats érythréens accusés du massacre de civils à Aksoum