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RDC : les "kuluna", enjeu de sécurité majeur

République démocratique du Congo

Kuluna, lions, Jamaïcains, staff somalien … Ces noms provoquent la peur des Kinois. Depuis plusieurs années, le gang sème le trouble dans certains quartiers de la capitale congolaise.

Armés de machettes, de bars de fer et de pierres, le Gang kuluna s’en prend aux habitants.

Je les ai maîtrisés mais vu que c‘était des hommes et que le chauffeur voyait que je bougeais trop le véhicule et le chauffeur s’est peut-être dit cette dame fera en sorte qu’on nous remarque alors il a levé le couteau et quand il a sorti le couteau, il m’a dit ma sœur regarde ce couteau, on va te poignarder avec et on va jeter ton corps et personne ne le retrouvera explique Kathy Katungu, qui habite le quartier Kintambo. Ils ont voulu lui arracher son sac et ses effets. Elle s’est battue contre eux avant de s’enfuir.

La lutte anti-kuluna n’a pas vraiment produit des résultats jusqu‘à ce jour. Mais pour les autorités, pas question de reculer face à un phénomène qui enfle depuis le milieu des années 2000.

La lutte anti-kuluna n’a pas vraiment produit des résultats jusqu‘à ce jour. Mais pour les autorités, pas question de reculer face à un phénomène qui enfle depuis le milieu des années 2000.

Pour Mukala Kiniki le Commandant de police, en charge de la sécurité à Kinshasa, la population doit aussi participer dans la lutte contre ces gangs qui opèrent souvent avec les taxis de la capitale.
“Quelqu’un qui doit prendre un taxi doit veiller à connaître le taxi qu’il doit prendre en retenant le numéro c’est pour cela qu’on a mis les numéros. Et ces numéros sont bien identifiables et si nous avons le numéro, on finit par identifier le véhicule et le propriétaire, ainsi que ceux qui l’ont utiliser s’il était en location”.

Plus de la moitié de la population kinoise a moins de 18 ans. La plupart sans éducation ni formation.
Aujourd’hui, il serait au moins 20 mille enfants vivant dans les rues. Ici, on les appelle les shégués. La plupart a fui les abus et la pauvreté. Certains ont été chassés par leurs parents accusés de sorcellerie.
Bien que le gouvernement ait promis de s’attaquer au fléau des kuluna, les arrestations sont rares.

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