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La RDC a triplé ses revenus miniers au premier semestre 2018 (ministre)

La RDC a triplé ses revenus miniers au premier semestre 2018 (ministre)

République démocratique du Congo

Embellie pour le secteur minier en République démocratique du Congo. Les derniers chiffres communiqués par les autorités avancent une courbe croissante tout au long du premier semestre 2018.

864 millions 604 mille dollars US. Ce sont les recettes enregistrées entre janvier et juin 2018 dans le secteur minier congolais. Ces chiffres représentent près du triple des recettes engendrées sur la même période en 2017, a annoncé ce lundi le ministre congolais des Finances Henri Yav Mulang sur la base d’un rapport de la Banque centrale congolaise.

Il s’agit de l’ensemble des recettes que le trésor public a perçu en termes d’impôts directs et indirects, des droits de douane et des recettes domaniales et de participation, a-t-il précisé. Dans le panier des ressources minières, le cobalt dont la RDC est la première exportatrice mondial, tire une nouvelle fois son épingle du jeu.

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Au premier semestre 2018, 52 500 tonnes de ce produit ont été exportées vers les marchés internationaux, contre 39.500 tonnes en 2017 sur la période correspondante, soit une hausse de 32,8 %, relève le rapport. À l’inverse, les revenus du secteur des hydrocarbures ont connu une baisse considérable d’un tiers pour atteindre 67,75 millions de dollars.

À eux deux, les secteurs des mines et des hydrocarbures représentent environ 95 % des recettes d’exportation de la République démocratique du Congo.

Début 2018, le chef de l’Etat Joseph Kabila a promulgué un nouveau code minier prévoyant une augmentation des taxes et impôts, et par ricochet, la fin de l‘âge d’or des compagnies minières en activité en RDC. Au mesure importante contenue dans ce texte, la fin d’une clause de stabilité des contrats, impliquant la renégociation régulière des contrats.

Les populations et les ONG de lutte contre la corruption se sont toutefois interrogées des retombées d’une telle mesure, espérant qu’elles profitent aux populations locales.

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