Mali
Faire de la paix une priorité absolue. C’est le leitmotiv scandé par le président réelu du Mali Ibrahim Boubacar Keita investi pour un second mandat de cinq ans mardi dans la capitale Bamako.
Vainqueur de la présidentielle avec plus de 60 % des suffrages au second tour, IBK a en priorité la tâche de relancer l’accord de paix conclu en 2015 avec l’ex-rébellion à dominante touareg.
Sa mise en oeuvre accumule les contretemps et n’a pas empêché les violences de se propager du nord vers le centre du pays, et ce dans un contexte de pauvreté.
Mais il faudra aussi faire avec les irrédentistes de Soumaila Cissé, le candidat malheureux qui n’a pas reconnu sa défaite, dénonçant “des fraudes” à la présidentielle.
Aussi l’homme qui prend en main la destinée du Mali, ce pays devenu l‘épicentre de la lutte contre le djihadisme en Afrique de l’Ouest a t-il tendu la main je cite “à tous ceux qui veulent que le Mali réussisse”.
Une allusion à peine voilée à l’opposition dont le principal chef, Soumaïla Cissé a organisé un rassemblement le jour même de l’investiture d’Ibrahim Boubacar Keita.
Reste à savoir si ce son de cloche sera entendu par les différents acteurs.
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