Zimbabwe
Placé en garde à vue mercredi, Munyaradzi Shoko, un critique connu du président Emmerson Mnagagwa a été remis en liberté jeudi.
Présenté à un tribunal, Munyaradzi Shoko a vu les charges contre lui abandonnées par un tribunal. La police zimbabwéenne l’avait brièvement arrêté mercredi pour avoir écrit sur les réseaux sociaux que le nom du président récemment réélu du pays était “généralement associé au mal et aux actes diaboliques”.
“Au tribunal aujourd’hui, ils ont abandonné les accusations de nuisance criminelle et violence publique”, a déclaré Me Mafunda, porte-parole de l’ONG Avocats du Zimbabwe pour les droits de l’Homme.
Sur les réseaux sociaux, ce critique dément les faits, il a posté des images avec ce commentaire :
“Chers concitoyens, merci à tous pour vos prières. Il est faux que j’ai été arrêté, Initialement, c‘était la Junta intelligence WC qui voulait me kidnapper sur la voie de Dzamara à 22h30 le mardi mais a échoué à cause de la résistance. Ils pensaient en fait que j‘étais seul dans le véhicule, mais nous étions 4 et ils étaient 12. Après m’avoir sévèrement battu, ils m’ont ensuite remis à CID Law & Order pour couvrir leur + tentative de meurtre +. La lutte continue.”
Outre son commentaire publié sur Facebook, Munyaradzi Shoko, à la tête d’une association d’enfants d’anciens combattants, était aussi poursuivi pour sa participation à une manifestation exigeant la publication anticipée des résultats des récentes élections générales.
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