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Le Parlement nigérian veut accélérer l'adoption du code des hydrocarbures

Nigéria

Un premier texte portant sur la transparence dans l’industrie pétrolière a été voté au Parlement en janvier dernier.

Et d’ici fin juillet, confie le président du sénat nigérian Bukola Saraki, les trois derniers aspects du futur code pétrolier vont aussi être adoptés.

Ils porteront sur la fiscalité, les questions administratives d’une part et de responsabilité vis-à-vis des communautés d’autre part.

« C’est l’une des lois les plus difficiles à faire passer parce que peu importe où vous l’ajuster, il y a du positif et du négatif pour chaque partie du pays, estime le président du sénat nigérian Bukola Saraki. Il faut beaucoup de compréhension, de travail acharné et la création d’un consensus pour se mettre d’accord sur ce qui est mieux pour le Nigeria. Ce qui est mieux pour le Nigeria en ce moment, n’est peut-être pas ce qui serait le mieux pour votre communauté. Si vous voyez ce que je veux dire. Il faut vraiment beaucoup de patriotisme, beaucoup de travail acharné ».

Un travail politique de fond notamment envers l’opinion publique qui a du mal à croire les promesses du parlement nigérian qui dit travailler sur divers aspects du code pétrolier depuis 25 ans. Sans toujours obtenir des résultats probants. C’est le cas d’Obaji Daniel, un fonctionnaire rencontré à Abuja.

« Cela n’a rien à voir avec eux. Elle va affecter les pauvres au Nigeria et parce que cela ne les affecte pas, ils ont décidé de s’asseoir là-dessus. Le sénat précédent est arrivé et est parti et celui-ci aussi jacasse inutilement. Je ne suis pas du tout satisfait. Si ça ne tenait qu‘à moi, je supplierai le sénat de laisser passer cette loi parce que si elle est vraiment adoptée, beaucoup de bonnes choses en découleront pour les pauvres, des emplois seront créés, les opportunités d’emploi fleuriront partout pour les Nigérians ».

L‘économie du Nigeria, premier producteur africain et membre de l’OPEP, dépend essentiellement des exportations de pétrole brut. La gestion de cette matière première est un dossier politique hautement sensible dans le pays. Et bien qu’il ait été attendu pendant deux décennies, le texte sur la transparence dans le secteur pétrolier adopté en janvier tarde à être promulgué par le président Muhammadu Buhari.

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