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En tournée africaine, le ministre russe des Affaires étrangères rencontre des ténors de la révolution africaine

En tournée africaine, le ministre russe des Affaires étrangères rencontre des ténors de la révolution africaine

Russie

Une tournée africaine de cinq jours a débuté ce lundi pour Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères. Dans les cinq pays qu’il parcourra, le chef diplomatie russe abordera économie et lutte contre le terrorisme avec ses hôtes.

Première escale en Angola, partenaire privilégié de Moscou depuis plus de 40 ans. À Luanda où il a échangé avec son homologue angolais Manuel Augusto, Sergueï Lavrov a proposé une coopération économique renforcée à travers des partenariats stratégiques public-privés dans des domaines d’intérêt commun.

Les deux pays qui collaborent déjà dans les secteurs de la géologie et mines, énergie, enseignement supérieur et formation des cadres, défense et sécurité, télécommunications et technologies de l’information, la pêche, les finances et la banque, espèrent solidifier cette attache par des facilités et flexibilité de crédit.

Après l‘étape angolaise, le chef de la diplomatie russe se rendra successivement en Namibie, au Mozambique, le Zimbabwe et l’Éthiopie. Là aussi, il sera question de renforcement des liens diplomatiques et économiques.

“Ma prochaine visite est destinée à intensifier les liens sur plusieurs axes, trouver de nouveaux terrains pour des efforts communs dans les domaines commercial et économique, scientifique, technique, humanitaire et d’autres encore”, déclarait M.Lavrov dans une interview au journal Hommes d’Afrique, quelques jours avant sa tournée africaine.

A la recherche d’un leadership africain

À moins de deux semaines de la présidentielle en Russie, le pays semble vouloir reprendre pied sur le continent où les luttes d’influence entre pays occidentaux, la Chine et autres outsiders (Turquie, Qatar…) fait rage. Pour ce faire, la Russie compte bien s’appuyer sur ses partenaires traditionnels avec les lesquels les relations ont été intenses à l‘époque soviétique, avant de se déliter lors de la chute de l’URSS.

L’autre point fort sur lequel la Russie espère se positionner : la lutte contre l’extrémisme radical qui trouble plusieurs frontières africaines. Ses récentes “victoires” en Syrie contre l’Etat islamique pourraient bien peser dans la balance.

D’ailleurs, dans son agenda, le ministre russe envisage de s’entretenir avec Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, en vue de discuter des menaces et des défis qui pèsent sur l’agenda international.

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