Israël
Leurs manifestations n’y font rien, le gouvernement israélien maintient la pression sur les migrants africains.
Ce dimanche, il leur a lancé un ultimatum : dès mars, ils devraient avoir quitté le territoire sous son contrôle. Sinon, ils seront mis en prison.
La porte-parole de l’administration israélienne en charge de l’immigration Sabine Haddad a indiqué à l’Agence France Presse que des lettres officielles ont commencé à être transmises aux migrants ce 4 février.
Ces courriers laissent entendre qu’ils ont 60 jours pour quitter le territoire.
Pour l’instant, confie encore la même source, ces lettres n’ont été transmises qu’aux hommes sans famille.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé, en début d’année, la mise en application d’un programme destiné à expulser quelque 38 000 migrants africains principalement originaires d‘Éryhtrée et du Soudan.
Une décision d’autant plus controversée qu’elle n’offre pour alternative aux récalcitrants qu’un séjour derrière les barreaux.
Les médias locaux affirment que seuls devraient être épagnés par le programme, dans un premier temps, les personnes reconnues victimes de trafic humain ou d’esclavage et ceux qui ont requis l’asile avant la fin de l’année dernière.
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