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Affrontements meurtriers à l'université de Bamako, au Mali

Affrontements meurtriers à l'université de Bamako, au Mali

Mali

L’université de Bamako transformée en champ de bataille ce mardi après-midi, avec comme bilan un étudiant tué et deux autres, blessés. Les protagonistes ? Les membres de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). L’entité serait l’organisation syndicale la plus puissante de la capitale malienne et ferait l’objet de nombreuses convoitises. Les détails.

C’est la faculté des sciences et techniques qui a constitué le ring de ce pugilat digne d’un vieux western spaghetti. Sauf que là, il s’agissait bel et bien de la réalité. Les deux factions rivales d‘élèves ont fait usage de machettes et de pistolets automatiques pour régler leurs comptes.

Après avoir pris le contrôle des lieux, les policiers ont mis la main sur un petit arsenal de guerre constitué d’une dizaine d’armes blanches et de quatre pistolets automatiques.

L’argent, ce vieux nerf de la guerre

La cause de ces empoignades musclées n’est rien d’autre que le renouvellement du bureau de l’AEEM. Cette organisation génère des sommes d’argent colossales, selon des observateurs. A titre d’exemple, les parkings où se garent les étudiants rapporteraient plusieurs dizaines de millions de francs CFA (des dizaines de milliers d’euros)… chaque mois. L’enjeu serait donc purement financier.

Le calme a finalement pointé à nouveau son nez le lendemain mercredi, à la faculté des sciences et techniques. Aux dires du vice-président de l’université de Bamako, bon nombre d‘étudiants étaient encore sous le choc après ces scènes de bagarre rangée. Nombreux parmi eux, se sont réfugiés à l’intérieur des salles de classe et des amphithéâtre, afin d‘échapper aux éventuelles balles perdues.

Ces événements rappellent le triste épisode qui a vu s’opposer à la machette notamment, les étudiants Ivoiriens membres de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) dans les années 1990.

S’agit-il d’un simple hasard, ou la Côte d’Ivoire a-t-elle exporté son “expertise” de violence estudiantine chez son voisin malien ?

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