Burkina Faso
À Ouagadougou, trois jours après l’attaque contre le café-restaurant turc, les commerces rouvrent la peur au ventre.
Les clients se font désespérément attendre. Bien que la circulation ait repris, ce mercredi après un mardi férié en raison de l’assomption, les populations sont encore sous le choc de cette attaque terroriste qui a coûté la vie à 9 burkinabés et 9 étrangers. Et la plus belle avenue de la capitale ou se concentrent les cafés et les restaurants de prestige ne fait pas exception , comme le souligne ce vendeur en pharmacie.
“Vraiment on est vraiment beaucoup découragé après les attentats. Nous ne savons pas ce que ça va donner. On est ouvert, vous voyez y a pas de clients. Ca fait…Les gens nous fuient depuis qu’on a ouvert personne ne vient.”
Un peu plus loin, dans cette boutique de vente de matériels informatiques située à une centaine de mètres du café Istanbul, les vendeurs sont inquiets, cette action terroriste a plongé l‘économie burkinabé dans le noir
“Y a le moral qui est cassé. Et jusqu‘à présent, on ne sait pas ce qui va se passer encore. On a toujours peur. On vient ouvrir seulement parce qu’on doit ouvrir sinon on a toujours peur”
Selon une étude menée à Ouagadougou par l’Observatoire national du tourisme burkinabè, les recettes des hôtels, des cafés, des restaurants et des agences de voyage avaient déjà brutalement chuté après l’attaque de 2016.
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